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Injections de botox sans douleurs, sous gaz hilarant

Injections de botox sans douleurs, sous gaz hilarant

Qui après des nuits de sommeil courtes, suite à une période intense de travail ou même l’arrivée d’un bébé, ne s’est pas réveillée le matin, ne sachant quoi faire pour donner bonne mine à ses traits tirés, ses cernes et son regard fatigué?
Certains ont trouvé la solution dans les injections de la toxine botulique ou plus communément, appelée Botox, dans les injections d’acide hyaluronique, de PRP ou même de mésothérapie.

D’un coup, les rides d’expression sont défroissées et tout le visage prend un coup de jeune, sans que personne autour ne sache forcément le secret de votre mine reposée!

Ce type d’intervention se fait sans anesthésie ou parfois avec de la crème anesthésiante appliquée localement mais qui a peu d’effet lorsque l’on pique en profondeur.

Pour les patientes sensibles ou qui angoissent de la piqûre, qui ont peur des anesthésies, certains médecins ont recours au gaz hilarant pour les détendre, durant le geste médicale.

Le gaz hilarant, plus sérieusement appelé protoxyde d’azote, est en quelque sorte une anesthésie qui fait oublier la douleur, en rendant le patient euphorique et en lui procurant une sensation de flottement.

Mais bien qu’utilisé en médecine dentaire, en pédiatrie et dans certains pays, à la place de la péridurale pour les accouchements, cette utilisation reste assez controversée.
Le gaz hilarant est un bon analgésique, anti-hyperalgésique et un adjuvant de l’anesthésie prisé pour son effet psycho-actif immédiat qui retombe aussi vite une fois le masque enlevé et qui en même temps, permet aussi une réduction des coûts de l’anesthésie.
C’est une substance qui a ses avantages, mais c’est aussi une substance toxique qui a ses inconvénients de par sa toxicité pour le personnel tout comme pour les patients, sa pollution du bloc opératoire ou la salle d’intervention et ses effets indésirables. Elle peut provoquer des maux de tête, des nausées, vomissements et diarrhées, après inhalation.
Toujours est-il qu’à l’heure actuelle, son rapport bénéfice/risque reste acceptable, si son utilisation se fait dans le respect des précautions et de ses contre-indications.

En médecine esthétique, les interventions comme redessiner l’ovale du visage, corriger une bosse du nez par acide hyaluronique, faire du prp sur le visage, le cou et le décolleté durent plus de quinze minutes, et peuvent être envisagés sous gaz hilarant.
Pour les zones plus douloureuses également comme les injections sur le dessus de la lèvre supérieure ou le cou, le contour de l’œil certaines patientes demande une solution pour ne pas ressentir la douleur.

Les hommes qui ont de plus en plus recours à ce type d’injections sont aussi concernés car plus sensibles à la douleur.

Avantages et précautions de l’utilisation du gaz hilarant

L’utilisation du gaz hilarant, également connu sous le nom de protoxyde d’azote, comme moyen d’analgésie pendant les injections de botox et d’autres procédures esthétiques offre certains avantages significatifs. Tout d’abord, il procure une sensation d’euphorie et de flottement qui permet au patient de se détendre et de réduire l’anxiété associée aux piqûres. Cela peut être particulièrement bénéfique pour les personnes sensibles à la douleur ou qui ressentent de l’appréhension avant une intervention esthétique.

De plus, le gaz hilarant agit rapidement et son effet psychoactif est immédiat, ce qui signifie qu’il peut être utilisé juste avant l’intervention pour soulager la douleur sans nécessiter une longue attente pour son efficacité. En outre, son utilisation peut réduire les coûts globaux de l’anesthésie, offrant ainsi une option plus économique pour les patients.

Cependant, malgré ses avantages, il est essentiel de prendre en compte les précautions et les risques associés à l’utilisation du gaz hilarant. En tant que substance toxique, il peut entraîner des effets indésirables tels que des maux de tête, des nausées, des vomissements et des diarrhées après inhalation. De plus, son utilisation nécessite une surveillance attentive pour éviter toute exposition excessive du personnel médical et des patients.

Références scientifiques

Pour en savoir plus