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Prothèses mammaires et imagerie médicale
- Rédaction faite par le Docteur Franck Benhamou
- Date de publication le 12 septembre 2018
- Date de mise à jour le 20 novembre 2024
Bien que ça soit bien souvent un acte à visée esthétique, la préparation de l’intervention de chirurgie mammaire se fait, rigoureusement et dans le respect des précautions de sécurité du patient.
Du devis établi au consentement éclairé, le chirurgien met tout en œuvre pour assurer la satisfaction du patient et avant tout sa sécurité. Chaque patiente est un cas particulier qui requière de répondre à un questionnaire suivi d’un examen attentif qui prend en considération tout autant les caractéristiques morphologiques que les antécédents médicaux.
Un bilan systématique comprenant un bilan sanguin et un bilan radiologique seraient aussi prescrits.
Le bilan radiographique est d’une importance primordiale dans certains cas, parce que la chirurgie mammaire ne se conçoit qu’en l’absence de lésions mammaires. Ce bilan sénologique comprend une mammographie et/ou une échographie qui permettent de vérifier la normalité des seins, avant l’intervention et serviront de référence pour le suivi postopératoire.
La mammographie est l’examen incontournable, car il permet de voir les micro-lésions dont il est difficile de se rendre compte, à la simple palpation, en examen clinique.
C’est un examen aux rayons X, qui complète la palpation et qui peut être réalisé sur des patientes ayant des prothèses mammaires, bien que beaucoup l’ignorent.
Cependant, la mammographie peut se révéler peu concluante, quand le tissu mammaire est dense et il devient difficile de distinguer les différentes lésions. Dans ce cas, l’examen aux ultrasons est d’une forte aide, car elle permet de mieux déceler la présence de ces lésions. Le rendu de l’échographie est doublement utile, car il permet non seulement de déceler les lésions suspectes, en cas de seins denses, mais aussi au radiologue et au chirurgien de différencier les kystes du simple au complexe et la nature solide ou liquides des nodules, s’il y’en a. Au moindre doute d’une lésion, voire d’une lésion maligne, le radiologue adresse la patiente, à un spécialiste pour qu’il effectue une biopsie, voire une ponction.
Parfois, ni la mammographie ni l’échographie ne se montrent concluantes. Dans ce cas, on a recours à l’IRM ou l’Imagerie par Résonance Magnétique.Il ne remplace pas les deux examens mammaires standards, mais se prescrit comme examen supplémentaire, qui permet de déterminer avec plus de certitude de la présence ou l’absence de lésions malignes.
Cet examen a aussi son utilité quant il y une suspicion de fuite d’implant mammaire et que les autres examens ne montrent rien. Dans le cadre de la surveillance des prothèses mammaires cet examen peut être utile.
Le scanner n’est, habituellement, pas utilisé pour des contrôles de la glande mammaire, mais il est utile pour contrôler l’armature osseuse. Dans certains cas, il est nécessaire d’effectuer cet examen pour déterminer l’absence d’asymétrie mammaire, avant de réaliser la pose d’implants.
Cet ensemble d’examens permet au chirurgien esthétique de concevoir la stratégie d’intervention, en toute sécurité. Autrement, il dirigerait la patiente vers les médecins spécialistes, en fonction de la lésion.
Faire confiance pour être mieux conseillé
La décision de subir une chirurgie mammaire, qu’il s’agisse d’une augmentation, d’une réduction ou d’un lifting, est une démarche importante qui nécessite une réflexion approfondie et un accompagnement professionnel. Faire confiance à son chirurgien est essentiel pour garantir que cette décision soit prise en toute sérénité et avec les meilleurs conseils possibles.
Le rôle du chirurgien esthétique est primordial dès les premières étapes de la consultation. Un bon chirurgien prend le temps d’écouter les motivations, les attentes et les préoccupations de sa patiente. Il pose des questions détaillées pour comprendre les raisons qui la poussent à envisager une chirurgie mammaire et pour évaluer ses besoins spécifiques. Cette phase d’écoute est cruciale pour établir une relation de confiance et pour personnaliser le traitement.
L’expertise du chirurgien esthétique permet également de fournir des conseils éclairés sur les différentes options disponibles. Il peut expliquer les avantages et les inconvénients de chaque technique, qu’il s’agisse de prothèses mammaires en silicone ou en solution saline, de la technique de lipofilling pour une augmentation plus naturelle, ou des méthodes spécifiques pour une réduction mammaire. Le chirurgien discute des résultats possibles et réalistes, aidant ainsi la patiente à formuler des attentes précises et réalisables.
Un autre aspect essentiel est l’évaluation de la santé générale de la patiente. Le chirurgien examine l’état de la peau, la qualité des tissus mammaires, et la morphologie globale pour déterminer la meilleure approche chirurgicale. Il prescrit des examens complémentaires si nécessaire pour s’assurer que la patiente est en bonne santé et qu’il n’y a pas de contre-indications à la chirurgie.
La transparence sur les risques et les complications potentielles est également un signe de confiance et de professionnalisme. Un chirurgien de confiance explique clairement les risques associés à l’intervention, les précautions à prendre et les soins post-opératoires nécessaires pour une récupération optimale.
Enfin, un bon chirurgien esthétique offre un suivi rigoureux après l’opération. Il planifie des rendez-vous de suivi pour vérifier la cicatrisation, s’assurer que les implants ou les tissus cicatrisent correctement, et répondre à toutes les questions ou préoccupations qui pourraient surgir après l’intervention.
Faire confiance à son chirurgien pour une chirurgie mammaire, c’est s’assurer d’être accompagnée par un professionnel compétent, à l’écoute, et transparent. Cette confiance permet de prendre des décisions éclairées, de bénéficier d’un traitement personnalisé et de vivre l’expérience chirurgicale avec sérénité et assurance.
Références scientifiques
- Documents de l’Institut national du cancer (INCa)
- Documents de la Haute autorité de santé (HAS) Document « Etat des lieux – techniques alternatives à la pose d’implants mammaires », HAS, mai 2015
- Techniques de reconstruction après ablation d’implant mammaire dans le contexte d’un LAGC-AIM HAS, juillet 2015
- Événements de santé indésirables observés après pose d’implants mammaires à visée esthétique HAS, janvier 2016
- Site Internet de la Food and Drug Administration (FDA) sur le lymphome anaplasique à grandes cellules
Pour en savoir plus
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