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Affiner ses mollets en chirurgie esthétique

Comment affiner ses mollets en médecine et chirurgie esthétique ?

Un grand nombre de femmes viennent en consultation pour me demander comment faire pour avoir des mollets moins gros. En effet les mollets épais chez une femme donnent un aspect «jambes poteaux» et sont souvent un complexe. Cela peut empêcher certaines femmes de porter des jupes ou robes comme elles le souhaiteraient. Le rêve de beaucoup de femmes est de pouvoir avoir des jambes élancées et bien dessinées.
L’idée première chez les patientes est de venir subir une liposuccion des mollets, or c’est une solution quasiment impossible la plupart du temps par il n’y a pas de graisse à aspirer et que l’intervention ne donnera pas les résultats escomptés.

Quelle est la cause de gros mollets ?

Certaines femmes ont des mollets épais dés la naissance, d’autres suite divers facteurs

  • Une mauvaise hygiène de vie;
  • Une hypertrophie musculaire;
  • De la graisse localisée;
  • De la rétention d’eau.

Un nouveau traitement à base de toxine botulique, appelé plus communément botox est apparu pour le traitement des gros mollets.

Ce type d’injection est déjà utilisé pour le traitement des rides du front ou le traitement de la transpiration excessive en médecine esthétique.
Cette fois le botox permet d’affiner le muscle du mollet et de lui donner un aspect plus fin.

En quoi consiste le traitement des gros mollets au botox ?

Le geste médical doit être réalisé par un médecin ou un chirurgien.

Une dizaine de petites injections de toxine botulique sont faites dans les muscles du mollet (muscles gastrocnémiens et solénaires). La dose de botox sera adaptée en fonction de la force du muscle.

Elles sont sans douleurs et sans besoin d’anesthésie. Le botox agit en paralysant le muscle, il n’y a pas de dangers. L’atrophie musculaire causera la réduction du volume du mollet.
Les injections devront être renouvelées tous les 6 à 12 mois selon l’effet désiré.

Cette technique n’est pas reconnue en France en esthétique. Le produit n’a pas d’autorisation de mise sur le marché en esthétique pour cet usage sur les mollets.
Dans le contexte de maladie nécessitant une prise en charge réparatrice cela est différent. Mais les indications sont très rares.

 Résultats après l’acte de réduction du mollet

La toxine botulique commence à agir 3 à 7 jours après l’injection.

Cependant le résultat mettra un peu plus longtemps à apparaître le temps que le muscle perde en masse. Il faut compter un bon mois après l’injection. Le patient peut espérer perdre dans un premier temps au moins 2 centimètres.
Tout de suite après le traitement il faudra éviter le sport sollicitant les jambes pendant une à deux semaines.

Le traitement des gros mollets par lipoaspiration

Dans certains cas, l’accumulation de graisse au niveau des mollets peut nécessiter une lipoaspiration.
Dans ce cas le chirurgien doit protéger tout le réseau lymphatique pour éviter d’avoir du lymphœdème postopératoire.

Précautions postopératoires et suivi médical

Après avoir subi une intervention de réduction des mollets, il est essentiel de suivre scrupuleusement les instructions fournies par le chirurgien esthétique ou le médecin. Ces instructions peuvent inclure des recommandations sur la manière de prendre soin de la zone traitée, des conseils sur l’activité physique et des directives concernant les médicaments à prendre.

Il est important de prendre soin de la zone traitée et de ne pas laisser la plaie ouverte. Cela peut inclure le port de vêtements de compression pour aider à réduire l’enflure et à soutenir les tissus cicatriciels. De plus, il est recommandé d’éviter les activités physiques intenses pendant quelques semaines pour permettre une guérison optimale.

Un suivi médical régulier est également essentiel pour surveiller la progression de la guérison et détecter tout problème potentiel. Le chirurgien esthétique ou le médecin peut recommander des visites de suivi régulières pour évaluer l’état de la zone traitée et répondre à toute préoccupation du patient.

En suivant ces précautions postopératoires et en restant en contact étroit avec son chirurgien esthétique ou son médecin, le patient peut maximiser les chances d’obtenir les meilleurs résultats possibles de son intervention de réduction des mollets.

Aspect psychologique et ajustement aux changements corporels

Il est important de reconnaître que subir une intervention de chirurgie esthétique peut avoir un impact émotionnel sur le patient. Même si le patient est satisfait des résultats de l’intervention, il peut ressentir un large éventail d’émotions, notamment de l’anxiété, de l’excitation, de la tristesse ou de la joie.

Il est normal de prendre du temps pour s’habituer à son nouveau corps et de s’adapter aux changements physiques qui en résultent. Certains patients peuvent bénéficier d’un soutien psychologique pour les aider à naviguer à travers ce processus d’ajustement.

En fin de compte, il est important que le patient se sente à l’aise dans sa peau et satisfait des résultats de son intervention de réduction des mollets. En restant en contact avec son chirurgien esthétique ou son médecin et en recherchant un soutien émotionnel si nécessaire, le patient peut apprendre à embrasser sa nouvelle apparence et à vivre pleinement sa vie avec confiance et assurance.

Références scientifiques

  • Encyclopédie Médico-Chirurgicale Chirurgie plastique de l’abdomen Techniques chirurgicales Flageul G. – Chirurgie plastique reconstructrice et esthétique 45-675, 2001, 27 p.,

  • Encyclopédie Médico-Chirurgicale Chirurgie des éventrations Pailler JL, Dupont-Bierre E et Lakhel-Le Coadou A. ., Techniques chirurgicales – Chirurgie plastique reconstructrice et esthétique, 45-678, 2000, 10 p.

  • Encyclopédie Médico-Chirurgicale Plasties aponévrotiques et prothèses extrapéritonéales Grolleau JL, Micheau P et Chavoin JP. Éventrations. . Techniques chirurgicales – Chirurgie plastique reconstructrice et esthétique, 45-679, 2002, 10 p.

  • Lipoabdominoplasty in the aesthetic treatment of the abdomen: 5 years of experience Revista Brasileira de Cirurgia Plástica/Brazilian Journal of Plastic Surgery Rev Bras Cir Plást. 2012;27(2):301-8 Article received: March 23, 2012

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